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Ciné-club ambulant, voyage en cinéphilie - Page 12

  • Westworld (saison 1 & 2)

    Je me souviens du film Westworld de Michael Crichton (1973) vu il y a quelques années : Mondwest en français. Dans un parc à thème futuriste, un cowboy humanoïde joué par Yul Brinner se met à massacrer des vacanciers. Un robot se dérègle et son « libre arbitre » de machine terrorise les humains. Malgré l’interprétation troublante et mécanique de Brinner, le film a un peu vieilli mais le concept est resté mémorable.

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  • Drunk (Thomas Vinterberg)

    Ce film qui s’intitule « bourré » ou « ivre » (Druk en danois) a plutôt l’alcool joyeux. Quatre amis, tous professeurs de lycée, décident pour donner plus d’entrain à leur vie de l’alcooliser raisonnablement puis de tester leurs limites en augmentant les doses. Le décor planté par Thomas Vinterberg, dont on se rappelle La chasse (2012) et Festen (1998), est celui du Danemark confortable des classes moyennes, habitant de belles maisons avec jardin, travaillant dans un cadre stable et protecteur. On aimerait en France avoir des lycées neufs et bien équipés comme celui où enseignent Martin (Mads Mikkelsen), Peter (Lars Ranthe), Tommy (Thomas Bo Larsen) et Nikolaj (Magnus Millang). Le besoin de s’alcooliser est en apparence un moyen d’échapper à l’ennui et à la monotonie d’une vie bien lisse.

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  • Ma vidéothèque idéale : Les Incorruptibles (Brian de Palma)

    J’ai vu ce film de Brian De Palma à sa sortie en salle en 1987. Cela m’a laissé des souvenirs spectaculaires dans une période où je découvrais le cinéma sur petit écran. Les Incorruptibles n’est sans doute pas aussi culte et baroque que Scarface, Blow out, Phantom of the Paradise ou Carrie. C’est une grosse production des studios hollywoodiens, pourvue d’un budget conséquent, de stars confirmées (Sean Connery, Robert De Niro) ou en devenir (Kevin Costner). Le scénario a été écrit par David Mamet et la musique composée par Ennio Morricone. Le film a des arguments techniques solides mais 1987 n’est pas la période la plus subtile du cinéma américain : alors que Coppola et Friedkin ont perdu de leur superbe triomphent des œuvres simplistes comme Liaison fatale, Trois hommes et un bébé et Le flic de Beverly Hills 2.

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  • Petit pays (Eric Barbier)

    Petit pays est un livre avant d’être un film. Il a reçu le Goncourt des lycéens, il a séduit des milliers de lecteurs. Pour Gaël Faye, son auteur, le petit pays en question est à la fois le Burundi où il a passé une partie de son enfance et cette enfance elle-même, territoire de souvenirs, enchantés mais aussi dramatiques. Il est né là-bas d’un père français et d’une mère rwandaise. Le scénario co-écrit avec le réalisateur Eric Barbier évoque donc une enfance métisse privilégiée puis l’irruption d’une Histoire tragique. Peuplé comme le Rwanda, le Burundi a connu des rivalités sanglantes entre Hutus et Tutsis mais n’a pas sombré dans le génocide de masse comme son voisin.

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  • Effacer l’historique (Kervern et Delépine)

    Il suffit de regarder sur YouTube les sketchs de Groland ou bien de se souvenir des films précédents du duo Kervern-Delépine pour percevoir leurs défauts persistants. Les idées ne manquent pas, souvent drôles mais leur travail a toujours un côté branlant et mal abouti. I feel good par exemple, partait d’une très bonne idée : propulser un crétin ultra-libéral (Jean Dujardin) dans un village Emmaüs. Mais le résultat peu probant, se soldait par un récit enfilant sans énergie des séquences inégales. C’était vraiment raté.

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  • Tenet (Christopher Nolan)

    Jeu sur les différentes temporalités d’une même action (Dunkerque), distorsion du temps dans l’espace (Interstellar), temps du rêve enchâssé dans celui du réel (Inception), on mesure de film en film la dimension conceptuelle du cinéma de Christopher Nolan. C’est comme si chaque récit se présentait comme un puzzle mais avec des pièces de dimension particulière. On lui fera le reproche de complexifier des choses simples. C’est un réalisateur du système hollywoodien, pourquoi ne se contente-t-il pas de fabriquer de grosses machines efficaces et réfléchies comme le fait Denis Villeneuve par exemple ? Je l’ai dit autre part, le plaisir du concept sophistiqué allié aux standards du film d’action ne m’a pas toujours enthousiasmé chez ce cinéaste : oui à Interstellar, non à Inception. Quand le concept n’étouffe pas la dimension épique, je suis preneur.

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