Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

kenza fortas

  • Bac Nord (Cédric Jimenez)

    On devine depuis La french (2014) que la subtilité n’est pas la principale qualité du cinéma de Cédric Jimenez. Les schémas scénaristiques étaient déjà simples et lisibles: magistrat contre truand, guerre et complicité viriles mêlées, Marseille comme décor de western. Ce cinéma-là est très calibré, il lui faut de grands acteurs, des scènes d’action efficaces et des plans panoramiques sur le littoral marseillais. On rajoute une bande-son estampillée 70s pour donner un vague cachet scorsesien et le résultat à l’écran, plutôt rythmé, donne l’impression de se retrouver dans les années 70 au temps des films d’Henri Verneuil, ce qui n’est pas si honteux que ça. Mais quelques jours après, on garde la sensation d’un cinéma assez impersonnel, manquant de saveur malgré les ingrédients qu’on y a mis.

    Lire la suite

  • Shéhérazade (Jean-Bernard Marlin)

    La tradition naturaliste héritée de Zola a marqué le cinéma français depuis Renoir (Toni, La bête humaine bien sûr). Un courant minoritaire mais bien vivant nous emmène dans les milieux les plus pauvres de la société française. On parle surtout de précaires (Je ne suis pas un salaud de Finkiel ou Une vie meilleure de Cédric Kahn), parfois d’ouvriers (En guerre de Stéphane Brizé), plus rarement d’individus marginalisés que la société peine à sauver (La tête haute d’Emmanuelle Bercot). Shéhérazade a pour héros un jeune voyou et une prostituée, catégorie de personnage sans réelle famille, vivant dans la rue ou les foyers pour jeunes délinquants.

    Lire la suite