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karim leklou

  • L’Accident de piano (Quentin Dupieux)

    Est-ce que Quentin Dupieux a entendu certaines critiques concernant son cinéma avant d’écrire et de réaliser son Accident de piano ? Pour les plus négatifs, on parlait à propos de ses films d’idées de scénario laborieusement délayées sur 1h15 et de récits ludiques tournant parfois à l’eau de boudin. En sortant de la salle de cinéma, il s’agissait de trouver un sens évident à des situations absurdes et cauchemardesques. J’en venais donc à apprécier environ un film sur deux, en me disant que j’avais mieux compris les premiers, moins bien les seconds ! Yannick, Le Daim ou Incroyable mais vrai me paraissaient brillant alors que j’avais plus de mal à m’enthousiasmer pour Au poste, Daaaaaali ! ou le Deuxième acte.

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  • L’Accident de piano (Quentin Dupieux)

    Est-ce que Quentin Dupieux a entendu certaines critiques concernant son cinéma avant d’écrire et de réaliser son Accident de piano ? Pour les plus négatifs, on parlait à propos de ses films d’idées de scénario laborieusement délayées sur 1h15 et de récits ludiques tournant parfois à l’eau de boudin. En sortant de la salle de cinéma, il s’agissait de trouver un sens évident à des situations absurdes et cauchemardesques. J’en venais donc à apprécier environ un film sur deux, en me disant que j’avais mieux compris les premiers, moins bien les seconds ! Yannick, Le Daim ou Incroyable mais vrai me paraissaient brillant alors que j’avais plus de mal à m’enthousiasmer pour Au poste, Daaaaaali ! ou le Deuxième acte.

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  • Bac Nord (Cédric Jimenez)

    On devine depuis La french (2014) que la subtilité n’est pas la principale qualité du cinéma de Cédric Jimenez. Les schémas scénaristiques étaient déjà simples et lisibles: magistrat contre truand, guerre et complicité viriles mêlées, Marseille comme décor de western. Ce cinéma-là est très calibré, il lui faut de grands acteurs, des scènes d’action efficaces et des plans panoramiques sur le littoral marseillais. On rajoute une bande-son estampillée 70s pour donner un vague cachet scorsesien et le résultat à l’écran, plutôt rythmé, donne l’impression de se retrouver dans les années 70 au temps des films d’Henri Verneuil, ce qui n’est pas si honteux que ça. Mais quelques jours après, on garde la sensation d’un cinéma assez impersonnel, manquant de saveur malgré les ingrédients qu’on y a mis.

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