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julia ducournau

  • Titane (Julia Ducournau)

    Dans son discours de remerciement pour la palme d’or cannoise, Julia Ducournau parle de la chance qu’elle a eue de pouvoir créer le monstre qu’est Titane. Dans mon souvenir, elle répète qu’il n’est pas parfait, que la perfection n’est pas atteignable mais qu’elle y a mis tout son cœur. Je la crois sincère et ayant prévu d’aller au cinéma ce soir-là, je renonce à Benedetta de Verhoeven pour aller découvrir la sensation cannoise toute fraîche. J’avais vu et critiqué Grave qui m’avait « secoué », c’est le terme employé dans l’article mais j’avais pointé déjà quelques limites d’écriture : une difficulté à utiliser le temps et à écrire des personnages intéressants. Titane comporte les mêmes défauts qui cette fois-ci excèdent largement ses qualités et nous font penser que soit cette palme est un coup, soit la sélection de cette année n’était pas suffisamment forte.

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  • Grave (Julia Ducournau)

    Justine (Garance Marillier) a été élevée par ses parents, vétérinaires et végétariens, dans l’horreur de la viande. Elle intègre une école de vétérinaire où elle retrouve sa sœur Alexia (Ella Rumpf) et sympathise avec Adrien, un garçon de milieu modeste (Rabah Nait Ouffella). Elle est plongée dans la période du bizutage, faite de rites bestiaux (manger des abats d’animal mort) et de libération sexuelle. La séquence de la première soirée d’école dévoile le programme du film : le corps gracile de Justine, assourdi par la musique, bousculé par les danseurs, est projeté dans un monde chaotique de désirs.

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