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woody allen

  • Ma vidéothèque idéale : Harry dans tous ses états (Woody Allen)

    Dans la foulée de Tout le monde dit I love you et de Maudite Aphrodite, très amusants mais sans doute secondaires dans son œuvre, Woody Allen sort Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry) en 1997. Après cette comédie se passent huit ans qui correspondent pour moi à un gros tassement créatif. Avant le sursaut de Match point (2005), je ne m’enthousiasme guère pour Celebrity, Escrocs mais pas trop, La vie et tout le reste, Hollywood ending etc : tous ces films sont de seconde main. Les stars d’Hollywood accourent et servent de béquilles à des scénarios paresseux. Le savoir-faire d’Allen vivote en quelques bonnes répliques et c’est là qu’on se dit qu’il tourne trop.

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  • Un jour de pluie à New York (Woody Allen)

    Wonder wheel (2018), pourtant défendu dans ce blog, avait laissé à beaucoup une impression mitigée, voire hostile. Dans ce mélodrame clinquant et chargé, porté par l’excellente interprétation de Kate Winslet, la légèreté cédait le pas à l’aigreur et au pessimisme. Les schémas narratifs semblaient assez usés. Peut-être que les problèmes personnels du réalisateur, sa mise au ban d’Hollywood, causés par de très graves accusations d’agression sexuelle, avaient influé sur l’esprit du film. Un jour de pluie à New York est en comparaison une très bonne surprise. Woody Allen, en se relocalisant à Manhattan, au cœur de la société riche de New York, a retrouvé une vigueur et un registre virevoltant. Scarlett Johansson puis Emma Stone avait déjà régénéré son cinéma. L'utilisation plus affirmée d'acteurs jeunes a stimulé son énergie et sa créativité.

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  • Wonder wheel (Woody Allen)

    Dans le parc d’attraction de Coney Island, sous les yeux de Mickey (Justin Timberlake), maître-nageur, apprenti dramaturge et narrateur, des individus malheureux rêvent à une vie meilleure. Nous sommes dans les années 50 et le parc est en crise. La famille recomposée que Woody Allen décrit sert de refuge financier et affectif pour ses personnages. Ginny (Kate Winslet) est une ancienne comédienne devenue serveuse. D’un premier mariage brisé par son infidélité, elle a eu Richie (Jack Gore), un garçon lunatique aux tendances pyromanes. L’enfant déteste son beau-père Humpty (James Belushi), un forain qui ne dédaigne pas la bouteille et cogne parfois Ginny. Humpty est veuf et a eu une fille, Carolina (Juno Temple), qu’il a toujours adoré. Carolina s’est mariée très tôt avec un gangster, qu’elle fuit en se réfugiant chez son père à Coney Island. Elle compte reprendre des études pour refaire sa vie. Tous y compris Mickey aspirent à l’amour et à la réussite matérielle. Le début du film est comme une ligne de départ pour chacun des personnages.

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  • 2016, très belle année de cinéma

    2016 : année de cinéma aussi passionnante que l’actualité aura été dégueulasse. 2016 a été une année idéale pour se réfugier dans les salles obscures même si beaucoup de films ont fait écho aux horreurs du monde. Je me souviens de Moi, Daniel Blake (Loach) aussi bien pour sa fin triste que pour les minutes qui ont suivi ma sortie du cinéma. Je marchai avenue de Flandres (Paris 19) où s’entassaient sur plus d’une centaine de mètres les tentes de migrants. La désolation du film se prolongeait dans la rue, bien plus intensément.

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  • L'homme irrationnel: ni bien ni mal

    L’homme irrationnel est-il le meilleur Woody Allen de ces dix dernières années ? de ces vingt dernières années ? Va savoir ! J’en ai vu beaucoup (pas tous) dont certains ont provoqué du scepticisme autour de moi (Vicky Christina Barcelona que j’aime bien), de l’enthousiasme (Match point) voire de la franche déception (To Rome with love). Chaque année sort un nouveau Woody Allen et de cette marque de fabrique, il y a autant de raisons de s’agacer que de s’enthousiasmer. Chaque année, les acteurs sont convaincants, la bande son et la photographie sont soignées et chaque année le new yorkais nous invite à adhérer à une narration fabriquée. Evidemment tous les scénarios sont des fabrications sauf qu’avec lui les coutures sont apparentes, les ficelles sont visibles, la recette est ultra lisible.

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