Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

maren ade

  • 2016, très belle année de cinéma

    2016 : année de cinéma aussi passionnante que l’actualité aura été dégueulasse. 2016 a été une année idéale pour se réfugier dans les salles obscures même si beaucoup de films ont fait écho aux horreurs du monde. Je me souviens de Moi, Daniel Blake (Loach) aussi bien pour sa fin triste que pour les minutes qui ont suivi ma sortie du cinéma. Je marchai avenue de Flandres (Paris 19) où s’entassaient sur plus d’une centaine de mètres les tentes de migrants. La désolation du film se prolongeait dans la rue, bien plus intensément.

    Lire la suite

  • Toni Erdmann (Maren Ade): chercher le bonheur

    Enseignant la musique aux enfants, Winfried Conradi (Peter Simonischek) est un doux farceur et un original. Lorsque son chien Willi meurt, il décide de visiter sa fille Ines (Sandra Huller) avec qui les relations sont distantes. Ines est une consultante ambitieuse, travaillant d’arrache-pied pour une firme pétrolière en Roumanie. Le père est dépeint comme un être espiègle, féru de déguisements et de farces et attrapes. Le ressort dramatique du film de Maren Ade tient à l’opposition existentielle entre lui, amoureux de la vie, et sa fille, sacrifiant délibérément son bonheur à sa réussite. Le ressort comique qui y est entremêlé tient à l’interférence volontaire et burlesque de Winfried dans la vie d’Ines. Il y incarne un personnage factice, Toni Erdmann, soit disant coach / consultant, qui par ses interventions accidentelles, révèle l’absurdité de la vie d’Ines et de ses congénères. Absurdité des comportements d’une "élite" capitaliste, nourrie d’intérêts prédateurs.

    Lire la suite