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kate winslet

  • Wonder wheel (Woody Allen)

    Dans le parc d’attraction de Coney Island, sous les yeux de Mickey (Justin Timberlake), maître-nageur, apprenti dramaturge et narrateur, des individus malheureux rêvent à une vie meilleure. Nous sommes dans les années 50 et le parc est en crise. La famille recomposée que Woody Allen décrit sert de refuge financier et affectif pour ses personnages. Ginny (Kate Winslet) est une ancienne comédienne devenue serveuse. D’un premier mariage brisé par son infidélité, elle a eu Richie (Jack Gore), un garçon lunatique aux tendances pyromanes. L’enfant déteste son beau-père Humpty (James Belushi), un forain qui ne dédaigne pas la bouteille et cogne parfois Ginny. Humpty est veuf et a eu une fille, Carolina (Juno Temple), qu’il a toujours adoré. Carolina s’est mariée très tôt avec un gangster, qu’elle fuit en se réfugiant chez son père à Coney Island. Elle compte reprendre des études pour refaire sa vie. Tous y compris Mickey aspirent à l’amour et à la réussite matérielle. Le début du film est comme une ligne de départ pour chacun des personnages.

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  • Steve Jobs

    Je viens le plus souvent au biopic par affinité avec un univers esthétique. Amy, Love & mercy ou Get on up, la bio sympathique de James Brown, ça m’intéresse a priori, tout comme Mishima de Paul Schrader. Par goûts personnels donc, je me fous de la bio de Lady Di mais pas de celle d’Ian Curtis, l’excellent Control d’Anton Corbijn. Après il y a des films sur des personnages qui ne m’intéressent pas a priori mais qui dépassent complètement la vie d’une personne et sont d’abord la vision d’un auteur. The Aviator et son Howard Hugues névrosé, c’est du Scorsese pur jus, j’adore. Saint Laurent, c’est un univers esthétique magnifié par Bertrand Bonello. Et The Social Network ? Hé bien j’en parlerai plus bas.

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