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demi moore

  • The substance (Coralie Fargeat)

    A côté de Coralie Fargeat, Julia Ducournau c’est Robert Bresson ! Assister aux 2H20 de The Substance, c’est s’offrir un long délire gore et tape à l’œil. La première pensée en sortant de la séance a été de se dire que cela faisait longtemps que je n’avais pas assisté à un film aussi dégueulasse et ultra-violent, pensée tout de même accompagnée d’un éclat de rire salvateur largement partagé par la salle. A écouter les premiers résumés, je croyais à une réflexion « féministe » et donc critique sur notre inaptitude sociale à accepter le vieillissement du corps féminin, habilement camouflée en film de genre. Le film a tout de même obtenu le prix du scénario à Cannes. A croire que les jurés ont accordé à ce film hyperbolique, divertissant et de très mauvais goût un fond, un propos critique, une… substance ?

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  • Songbird (Andrew Mason)

    Voici une série B américaine qui nous parle d’un futur très proche et déjà familier. Le monde est confiné depuis quatre ans, sous la menace du Covid-23 qui fait bien plus de morts que le virus d’aujourd’hui. Les personnes contaminées sont envoyées de force en quarantaine dans des camps. Un film de plus dans ce registre post-apocalyptique qui a produit bien des œuvres cultes ou de solides divertissements. Parmi ces derniers, on pense par exemple à Seven sisters de Tommy Wirkola, qui évoque un monde surpeuplé dans lequel on interdit aux couples d’avoir plus d’un enfant et on se débarrasse de la progéniture en surplus. On voit que les menaces sanitaires, écologiques ou technologiques sont omniprésentes dans l’imaginaire collectif. La société capitaliste guette avec angoisse son propre effondrement et ses possibilités de survie.

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  • Ma vidéothèque idéale : Harry dans tous ses états (Woody Allen)

    Dans la foulée de Tout le monde dit I love you et de Maudite Aphrodite, très amusants mais sans doute secondaires dans son œuvre, Woody Allen sort Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry) en 1997. Après cette comédie se passent huit ans qui correspondent pour moi à un gros tassement créatif. Avant le sursaut de Match point (2005), je ne m’enthousiasme guère pour Celebrity, Escrocs mais pas trop, La vie et tout le reste, Hollywood ending etc : tous ces films sont de seconde main. Les stars d’Hollywood accourent et servent de béquilles à des scénarios paresseux. Le savoir-faire d’Allen vivote en quelques bonnes répliques et c’est là qu’on se dit qu’il tourne trop.

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