Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

selena gomez

  • Emilia Perez (Jacques Audiard)

    Emilia Perez est un film original. Voilà, c’est dit, on ne peut pas le nier. L’acceptation à minima du film tel qu’il est, passe par l’adhésion du spectateur à un projet d’écriture tout à fait original. Il s’agit pour un réalisateur français et son scénariste (Thomas Bidegain) de proposer une légende mexicaine, celle de la transformation aussi bien physique que morale d’un narcotrafiquant ultra-violent en une femme dévouée et sainte. Avec l’aide de l’avocate qui l’a aidée à changer de vie (Zoe Saldana), Emilia (Karla Sofia Gascon) rachète les péchés de son ancienne existence en devenant femme puis en exhumant les victimes des barons de la drogue. C’est une histoire sainte et tragique comme un pays de tradition catholique marqué par la violence peut en produire. L’insolite réside dans l’histoire, dans le brassage des genres, mais l’argument de l’originalité s’épuise et ne se suffit pas à lui-même. Pendant la majorité du film, je me répétais que c’était du jamais vu comme une méthode Coué car je n’étais pas vraiment convaincu par ce que je voyais.

    Lire la suite

  • Un jour de pluie à New York (Woody Allen)

    Wonder wheel (2018), pourtant défendu dans ce blog, avait laissé à beaucoup une impression mitigée, voire hostile. Dans ce mélodrame clinquant et chargé, porté par l’excellente interprétation de Kate Winslet, la légèreté cédait le pas à l’aigreur et au pessimisme. Les schémas narratifs semblaient assez usés. Peut-être que les problèmes personnels du réalisateur, sa mise au ban d’Hollywood, causés par de très graves accusations d’agression sexuelle, avaient influé sur l’esprit du film. Un jour de pluie à New York est en comparaison une très bonne surprise. Woody Allen, en se relocalisant à Manhattan, au cœur de la société riche de New York, a retrouvé une vigueur et un registre virevoltant. Scarlett Johansson puis Emma Stone avait déjà régénéré son cinéma. L'utilisation plus affirmée d'acteurs jeunes a stimulé son énergie et sa créativité.

    Lire la suite