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Ciné-club ambulant, voyage en cinéphilie - Page 43

  • United red army (2007)

    Koji Wakamatsu, décédé en 2012, était réputé pour ses films érotiques et ses brûlots politiques. Ayant débuté sa carrière en 1959, il fut proche de l’extrême gauche japonaise, très active dans les années 60 et il en connut de nombreux acteurs. United red army, sorti en 2007, évoque l’épisode particulièrement tragique de la formation et de la destruction de l’Armée rouge unifiée, groupuscule qui prit les armes contre l’état japonais avant de tomber lors de la prise d’otage du chalet d’Asama en 1972.

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  • Ma vidéothèque idéale: La dernière corvée d'Hal Ashby

    Avec La dernière corvée (The last detail), Hal Ashby réalisait en 1973 un film modeste et poignant qui vaut d’être redécouvert. L’œuvre de ce réalisateur qui a débuté comme monteur à Hollywood mérite d’être visionnée de toute façon, pour sa tonalité d’époque, pour son originalité. Je cite ceux que j’ai eu la chance de voir en plus de celui-ci: Harold et Maude (1971) et surtout l’extraordinaire Bienvenue Mr Chance (1979), histoire d’un jardinier retardé qui devient conseiller à la Maison Blanche !
    Deux gars de la Navy, Buddusky (Jack Nicholson) et Mulhall (Otis Young) doivent escorter le soldat Meadows (Randy Quaid) à la prison de Portsmouth. Le tout jeune soldat a piqué 40 dollars dans la caisse d’une œuvre de charité gérée par l’épouse de l’Amiral et s’est vu condamné à 8 ans de prison. Peine sévère pour un garçon à peine sorti de l’adolescence et peu sûr de lui. Les deux soldats voient dans l’escapade de cinq jours qui leur est offerte un moyen de s’amuser. Pris de pitié pour Meadows, ils décident de lui payer du bon temps avant son incarcération.

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  • L'avenir: sans éclats

    L’avenir de Mia Hansen-Love commence par le passé, à St Malo, sur la tombe de Chateaubriand. Nathalie Chazeaux, interprétée par Isabelle Huppert, se promène avec son mari Heinz et ses enfants. Après le panneau indiquant que l’écrivain a choisi le silence dans le repos éternel, plan large sur la tombe et l’océan. Le titre du film apparaît, comme un avertissement. Présage de la mort et immensité de l’océan sur lequel il n’y a pas de point de repère ?

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  • Merci patron! Comédie picarde à l'italienne

    C’est l’histoire d’un journaliste engagé à gauche qui aide une famille d’ouvriers dans le besoin à tromper un grand patron en obtenant de lui suffisamment d’argent pour ne pas se faire saisir sa maison. L’histoire est d’autant plus piquante que quelques années auparavant ce grand patron a liquidé l’entreprise qui employaient ces ouvriers. Tout sauf larmoyant, le ton est délibérément corrosif et les situations sont cocasses. 

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  • Electric Boogaloo (2014): l'enfance du nanar

    En 1985, avec Yannick et Steve, copains de CM1, nous mettions en commun notre argent de poche pour louer au vidéoclub du quartier des films de ninjas. Des productions assez mauvaises dont les pochettes étaient plus excitantes que l’histoire, souvent poussive. Les mecs lançaient des shurikens (étoiles japonaises très tranchantes), et la star s’appelait (souvent) Michael Dudikoff. Nous n’étions pas exigeants ni cinéphiles, pas encore pour ma part. Nous ne savions pas que beaucoup de ces films sortaient de la Cannon, compagnie fondée par Menahem Golan et Yoram Globus. Parmi les chefs d’œuvre produits par ces deux israéliens passionnés de cinéma, il y eut aussi la série des Portés disparus avec Chuck Norris, Delta Force (avec Norris et Lee Marvin quand même) et puis le Justicier dans la ville, revenge movie facho ayant permis à Charles Bronson de payer ses factures. Ils ont même lancé JCVD avec Cyborg !

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  • Ma vidéothèque idéale: Boudu sauvé des eaux

    Une version restaurée en 2K existe en VOD et elle rend plus belle la vision de Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir (1932).

    Boudu (Michel Simon) est un clochard qui a perdu son chien. Il erre dans un parc, demande de l’aide mais se fait refouler. De désespoir il se jette dans la Seine. M. Lestingois (Charles Granval), libraire sur les bords de Seine, le sauve de la noyade et le recueille chez lui. Lestingois a beau être un bourgeois jouisseur et libre-penseur, l’intrusion de Boudu, individu libre et sans frein, n’en est pas moins explosive pour son foyer. Il faut dire que le boutiquier aime bien rendre visite à la bonne pendant que son épouse dort. Boudu remarque tout et ne s’en cache pas. Se voyant dans une maison plutôt tolérante, il n’hésite pas à taquiner les deux femmes, Chloé Anne-Marie (Sévérine Lerczinska) et Madame (Marcelle Hainia), très drôle en épouse acariâtre moquée par Boudu pour ses « ho ! » à répétitions.

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