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  • Une vie secrète (Jon Garaño, Aitor Arregi et José Mari Goenaga)

    Les premières minutes du film, tournées de nuit et pour partie caméra à l’épaule, sont frénétiques. Nous sommes en août 1936 dans un village d’Andalousie et les événements ont tourné. Dans cette région d’Espagne tenue par la gauche, les troupes nationalistes de Franco pourchassent tous les individus suspects de sympathies républicaines. Higinio (Antonio de la Torre) doit fuir son village et la guardia civil mais il ne peut laisser seule Rosa (Belén Cuesta) qu’il vient d’épouser. Dans le fracas des événements, on comprend que des exactions ont eu lieu entre les deux partis, que les victimes d’aujourd’hui étaient peut-être des bourreaux hier, qu’Higinio aurait des choses à se reprocher. Dans ce territoire reconquis, il n’est plus qu’un homme en sursis et décide de se cacher chez lui avec l’aide de Rosa.

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  • Titane (Julia Ducournau)

    Dans son discours de remerciement pour la palme d’or cannoise, Julia Ducournau parle de la chance qu’elle a eue de pouvoir créer le monstre qu’est Titane. Dans mon souvenir, elle répète qu’il n’est pas parfait, que la perfection n’est pas atteignable mais qu’elle y a mis tout son cœur. Je la crois sincère et ayant prévu d’aller au cinéma ce soir-là, je renonce à Benedetta de Verhoeven pour aller découvrir la sensation cannoise toute fraîche. J’avais vu et critiqué Grave qui m’avait « secoué », c’est le terme employé dans l’article mais j’avais pointé déjà quelques limites d’écriture : une difficulté à utiliser le temps et à écrire des personnages intéressants. Titane comporte les mêmes défauts qui cette fois-ci excèdent largement ses qualités et nous font penser que soit cette palme est un coup, soit la sélection de cette année n’était pas suffisamment forte.

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