Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jacques audiard

  • Les Olympiades (Jacques Audiard)

    C’est à dessein que Jacques Audiard a installé son film dans ce quartier parisien des Olympiades, 13ème arrondissement. Portant son regard loin du patrimoine haussmannien et des touristes, il s’intéresse à un Paris moderne, peuplé de jeunes actifs célibataires soucieux de profiter de la vie. Le noir et blanc de son directeur de la photographie Paul Guilhaume magnifie l’architecture verticale et la blancheur du quartier. Les pulsations électroniques du compositeur Rone visent à injecter de l’énergie aux images. L’ambition est de faire sentir une intensité qu’on a l’habitude d’associer à Londres, New York ou Hong Kong.

    Lire la suite

  • Les frères Sisters (Jacques Audiard)

    « Je n’ai pas un amour profond du western… ». Je retiens à desseins cet extrait d’interview de Jacques Audiard sur France 24 à propos de son dernier film parce que là, franchement, ça se voit ! Quand on apprend en plus que c’est une commande, initiée par John C. Reilly qui l’a demandé personnellement au réalisateur de Dheepan, on n’est plus très étonné du résultat pour le moins mitigé. La presse française est aux anges, limite délirante comme si Audiard avait réalisé Impitoyable (western qui a relancé Eastwood). Il faut dire que c’est la super tête de gondole de notre cinéma national, capable d’associer l’intimisme qui nous est cher avec le romanesque du cinéma de genre. Un prophète en a été l’exemple le plus réussi alors que De rouille et d’os, souvent grotesque, en est la caricature.

    Lire la suite