Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Un jour de pluie à New York (Woody Allen)

    Wonder wheel (2018), pourtant défendu dans ce blog, avait laissé à beaucoup une impression mitigée, voire hostile. Dans ce mélodrame clinquant et chargé, porté par l’excellente interprétation de Kate Winslet, la légèreté cédait le pas à l’aigreur et au pessimisme. Les schémas narratifs semblaient assez usés. Peut-être que les problèmes personnels du réalisateur, sa mise au ban d’Hollywood, causés par de très graves accusations d’agression sexuelle, avaient influé sur l’esprit du film. Un jour de pluie à New York est en comparaison une très bonne surprise. Woody Allen, en se relocalisant à Manhattan, au cœur de la société riche de New York, a retrouvé une vigueur et un registre virevoltant. Scarlett Johansson puis Emma Stone avait déjà régénéré son cinéma. L'utilisation plus affirmée d'acteurs jeunes a stimulé son énergie et sa créativité.

    Lire la suite

  • Cinéclub : Le grand silence (Sergio Corbucci)

    C’est à l’occasion de la sortie des Huit salopards de Tarantino que j’avais comme beaucoup entendu parler du Grand silence de Corbucci (1968). Comme pour QT, western sous la neige et musique par le grand Ennio Morricone. J’ai beau aimer le cinéma de Sergio Leone, pinacle du genre spaghetti, je ne suis pas client des Django, Trinita et autres productions de cet acabit. Quand commence Le grand silence, j’ai peur de goûter à un navet. Certes il y a les étendues blanches de neige qui recouvrent l’Utah mais la caméra tremblote, la photographie, les costumes et décors sont particulièrement sales. On a le droit en plus à deux versions : l’italienne ou la française, ce qui colle peu à un western dans les Rocheuses. On passera enfin sur l’inévitable scène du bandit qui bouffe salement son poulet puis s’essuie les doigts gras sur son manteau.

    Lire la suite