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terrence malick

  • Une vie cachée (Terrence Malick)

    Grâce à Terrence Malick, on découvre ce paysan autrichien du nom de Franz Jägerstätter dont on ignorait la canonisation en 2007 par le pape Benoit XVI. Il avait refusé de porter les armes pour le Reich, il fut jugé puis exécuté par le régime nazi en 1943. Jägerstätter est donc aujourd’hui révéré comme saint et martyr. Saint comme un homme d’une vertu irréprochable, conforme à la religion catholique. Martyr comme une personne ayant refusé d’abjurer sa foi. Le film est fidèle à ces deux définitions et exclut toute forme de distanciation ou de critique. Malick filme son scénario au premier degré et met son talent de formaliste au service d’une vie de saint, avec toute le caractère édifiant - certains diront pesant - que cela peut avoir.

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  • Song to song (Malick)

    “We thought we could just roll and tumble, live from song to song, kiss to kiss. “ (Nous pensions que nous pouvions dériver, vivre d’une chanson à l’autre, d’un baiser à l’autre). Song to song de Terrence Malick est tout entier contenu dans ces pensées de Faye (Rooney Mara). Le film vacille entre l’extase amoureuse, ce fameux « sentiment océanique » et la souffrance intérieure de ses personnages. Ils aspirent à une vie éternellement insouciante mais ils sont soumis au chaos des sentiments et à leurs propres insuffisances. La forme liquide du film imprime donc un rythme de flux et de reflux du bonheur. La caméra tangue et le montage crée un torrent continu d’images et d’impressions. Pour apprécier à minima le film, le spectateur doit se laisser submerger par le flot lyrique des voix intérieures. Mais l’effort est pénible car ce style torrentiel est appuyé et étouffant.

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