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peter sellers

  • Ma vidéothèque idéale : La Party (Blake Edwards)

    C’est en revoyant récemment La Party pour la troisième (quatrième ?) fois que je me rends compte que je connais mal la filmographie de Blake Edwards. Diamants sur canapé avec Audrey Hepburn (bien) et puis Victor Victoria et Opération jupons (bof bof dans mes souvenirs). Il y a cette série des Panthères roses, Boire et déboires, S.O.B, Elle, Le jour du vin et des roses… tant de films que je ne connais pas et qui donnent envie de mieux connaître ce spécialiste de la comédie hollywoodienne. De cette riche filmographie, La Party (1968) est cet incroyable objet comique qui me revient quand il faut citer une comédie, une vraie, qui fait rire.

    L’histoire est connue des cinéphiles. Hrundi V. Bakshi (Peter Sellers) est un comédien indien engagé sur le tournage d’un remake de Gunga Din. Il multiplie les maladresses au point de torpiller la production du film. Le producteur C.S. Divot (Gavin McLeod) contacte le patron des studios, M. Clutterbuck, afin que Bakshi soit radié d’Hollywood. Clutterbuck inscrit sans faire exprès le nom de l’acteur sur une liste d’invités à une réception qu’il donne chez lui. A l’image de ce que Bakshi a causé sur le tournage, il entraînera la fête dans une suite de catastrophes hilarantes.

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  • Ma vidéothèque idéale: Bienvenue Mr Chance (Hal Ashby)

    Hal Ashby (1929-1988), hélas négligé dans les rétrospectives, a connu son apogée artistique et commerciale dans les années 70. Qui aime cette période du cinéma américain, décrite par Peter Biskind dans Le Nouvel Hollywood, connaît sûrement Harold et Maude, Shampoo, Le retour ou l’excellent La dernière corvée avec Jack Nicholson (chroniqué dans nos pages). Ayant commencé comme monteur sur de nombreux films (Dans la chaleur de la nuit de Jewison), Ashby a réussi à s’imposer comme cinéaste en conjuguant sens du découpage et direction d’acteur. Il était de plus en phase avec les idéaux libertaires de ces années. Son déclin à Hollywood, causé par les drogues, coïncide aussi avec l’arrivée d’un cinéma plus simpliste et beaucoup moins artiste. Dans son œuvre, il y a ce bijou de comédie noire qu’est Bienvenue Mr Chance (Being there), que j’ai découvert il y a plus de 10 ans, lors d’une séance à la Pagode où il avait été présenté par Antoine de Caunes. Je le revois depuis régulièrement, redécouvrant ses nombreuses richesses.

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