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hal ashby

  • Ma vidéothèque idéale: Bienvenue Mr Chance (Hal Ashby)

    Hal Ashby (1929-1988), hélas négligé dans les rétrospectives, a connu son apogée artistique et commerciale dans les années 70. Qui aime cette période du cinéma américain, décrite par Peter Biskind dans Le Nouvel Hollywood, connaît sûrement Harold et Maude, Shampoo, Le retour ou l’excellent La dernière corvée avec Jack Nicholson (chroniqué dans nos pages). Ayant commencé comme monteur sur de nombreux films (Dans la chaleur de la nuit de Jewison), Ashby a réussi à s’imposer comme cinéaste en conjuguant sens du découpage et direction d’acteur. Il était de plus en phase avec les idéaux libertaires de ces années. Son déclin à Hollywood, causé par les drogues, coïncide aussi avec l’arrivée d’un cinéma plus simpliste et beaucoup moins artiste. Dans son œuvre, il y a ce bijou de comédie noire qu’est Bienvenue Mr Chance (Being there), que j’ai découvert il y a plus de 10 ans, lors d’une séance à la Pagode où il avait été présenté par Antoine de Caunes. Je le revois depuis régulièrement, redécouvrant ses nombreuses richesses.

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  • Ma vidéothèque idéale: La dernière corvée d'Hal Ashby

    Avec La dernière corvée (The last detail), Hal Ashby réalisait en 1973 un film modeste et poignant qui vaut d’être redécouvert. L’œuvre de ce réalisateur qui a débuté comme monteur à Hollywood mérite d’être visionnée de toute façon, pour sa tonalité d’époque, pour son originalité. Je cite ceux que j’ai eu la chance de voir en plus de celui-ci: Harold et Maude (1971) et surtout l’extraordinaire Bienvenue Mr Chance (1979), histoire d’un jardinier retardé qui devient conseiller à la Maison Blanche !
    Deux gars de la Navy, Buddusky (Jack Nicholson) et Mulhall (Otis Young) doivent escorter le soldat Meadows (Randy Quaid) à la prison de Portsmouth. Le tout jeune soldat a piqué 40 dollars dans la caisse d’une œuvre de charité gérée par l’épouse de l’Amiral et s’est vu condamné à 8 ans de prison. Peine sévère pour un garçon à peine sorti de l’adolescence et peu sûr de lui. Les deux soldats voient dans l’escapade de cinq jours qui leur est offerte un moyen de s’amuser. Pris de pitié pour Meadows, ils décident de lui payer du bon temps avant son incarcération.

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