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ella rumpf

  • Sympathie pour le diable (Guillaume de Fontenay)

    Avant le film du même-nom, Sympathie pour le diable est le titre de l’ouvrage autobiographique que le reporter Paul Marchand a consacré en 1997 à son expérience de la guerre en ex-Yougoslavie. Le journaliste a séjourné et travaillé à Sarajevo, pendant le siège de la ville par les forces serbes. Bien que Marchand ait été une voix fréquente sur France Inter, RFI, France Info etc. je découvre comme beaucoup l’existence de cet homme. Grâce à Niels Schneider, un acteur dont j’apprécie de plus en plus le travail, j’imagine certains traits de caractère, forcément présents dans le livre : l’intrépidité, l’indépendance d’esprit, le courage, l’esprit critique. La figure du reporter est en soi tellement romanesque qu’elle a nourri de multiples films, plus ou moins intéressants (Salvador d’Oliver Stone, L’année de tous les dangers de Peter Weir, La déchirure de Roland Joffé…). Parmi cette longue liste de films, Sympathie pour le diable est-il recommandable ?

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  • Grave (Julia Ducournau)

    Justine (Garance Marillier) a été élevée par ses parents, vétérinaires et végétariens, dans l’horreur de la viande. Elle intègre une école de vétérinaire où elle retrouve sa sœur Alexia (Ella Rumpf) et sympathise avec Adrien, un garçon de milieu modeste (Rabah Nait Ouffella). Elle est plongée dans la période du bizutage, faite de rites bestiaux (manger des abats d’animal mort) et de libération sexuelle. La séquence de la première soirée d’école dévoile le programme du film : le corps gracile de Justine, assourdi par la musique, bousculé par les danseurs, est projeté dans un monde chaotique de désirs.

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