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ari aster

  • Midsommar (Ari Aster)

    Avec le malsain Hérédité (2018), l’américain Ari Aster avait réalisé un des films d’horreur les plus marquants de ces dernières années. On conseille ce faux drame familial (avec Gabriel Byrne et Toni Colette !) à ceux que ce type de cinéma ne fait pas fuir, d’autant plus qu’il est dépourvu des tares habituelles du genre: scénario et dialogues crétins, montage survolté, rebondissements téléphonés. Là où beaucoup de productions parient sur les mêmes ressorts pour faire bondir l’acheteur de popcorn, Ari Aster travaille l’atmosphère et les cadrages, privilégie la lenteur, sème des indices sans en avoir l’air. Midsommar sorti en plein été confirme que nous avons affaire à un vrai cinéaste, à un styliste aux obsessions affirmées.

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  • Hérédité (Ari Aster)

    Si on mesure la qualité d’un film d’horreur à la trouille qu’il procure alors Hérédité, premier film de l’américain Ari Aster, n’est pas une grande réussite – on ne sursaute pas beaucoup. En revanche, si on mesure cette qualité au sentiment d’étrangeté, à l’impression d’avoir regardé quelque chose de malsain et d’insolite, Hérédité est louable. A côté du surfait Sans un bruit sorti en même temps, on peut estimer qu’il comptera dans le cinéma d’horreur contemporain. Il débute comme drame familial, lorsque les Graham enterrent Ellen leur grand-mère. On découvre que celle-ci était une femme bizarre, ayant tenu à distance sa fille Annie (Toni Colette) mais s’étant rapproché de sa petite fille Charlie (Milly Shapiro) qui la regrette. Les Graham pourraient faire leur deuil mais ils semblent ne pas en avoir fini avec le fantôme d’Ellen et cette hérédité malsaine qui les poursuit.

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