John Huston
C'était comment 2017 au cinéma?
Palmarès personnel de l’année 2017: Detroit de Kathryn Bigelow ex-aequo avec Le musée des merveilles de Todd Haynes. Detroit est un grand film éprouvant, faisant d’un fait-divers ancien (Algiers Motel, 1967) la métaphore d’une Amérique raciste, impitoyablement liguée contre sa minorité noire. Le musée des merveilles est une vibrante recherche d’identité, le diorama nostalgique et cinéphile d’un cinéaste en état de grâce.
Pour le reste, je suis moins enthousiaste ! Je vais débaptiser d’urgence ce blog pour cinéclubdeblasé.hautetfort.com ou monblogdegrossnob.com. Je ne sais pas ce que j’ai eu en 2017, j’ai eu le coup de mou, le chipotage en bandoulière (même pas capable d’adorer Au revoir là-haut !), l’enthousiasme en berne. Autant j’avais la niaque l’année dernière (Julieta ! Toni Erdmann ! Paterson ! Manchester by the sea !), autant 2017 m’a souvent déçu. Donc en cette année très hétéroclite, pas de palmarès exhaustif mais un bilan en blocs thématiques :