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  • House of Gucci (Ridley Scott)

    Des acteurs américains et anglais qui surjouent des Italiens ? Pourquoi pas. Il y a ceci d’amusant dans le dernier film de Ridley Scott qu’il n’y a pas un seul italien pour incarner les membres d’une des dynasties les plus connues de la péninsule. On peut ajouter que ce film retraçant le parcours tragique de l’héritier Maurizio Gucci (Adam Driver) assassiné par son épouse Patrizia Reggiani (Lady Gaga) donne carte blanche à ses acteurs pour cabotiner. Jeremy Irons, Al Pacino, Jared Leto, Camille Cottin et Salma Hayek n’hésitent pas à rouler les « r » et à grimacer quand il le faut.

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  • Viens je t’emmène (Alain Guiraudie)

    La bande-annonce est celle d’une comédie loufoque et décalée mais il est difficile de placer ce film dans une catégorie bien définie. Médéric (Jean-Charles Clichet) aborde Isadora (Noémie Lvovsky) qui fait le trottoir. Au lieu de se comporter en client, il se dit attiré et revendique une relation non tarifée car il est « contre la prostitution ». Le dialogue est drôle d’autant qu’il est servi de manière lunaire par Clichet, qui fait penser à un mélange de Damien Bonnard et de Vincent Macaigne. Médéric obtient le rendez-vous tant attendu avec Isadora mais à quelques pas dans le centre de Clermont-Ferrand a lieu un attentat terroriste. Au pied de l’immeuble de Médéric débarque le jeune Selim (Iliès Kadri) qui ressemble beaucoup au portrait-robot d’un djihadiste en fuite. C’est au moment où Médéric allait jouir que le terrorisme a surgi et que la confusion et la peur apparaissent. Des désirs inassouvis, motif qui se répétera souvent, naissent un monde confus et violent.

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  • Rien à foutre (Julie Lecoustre et Emmanuel Marre)

    « Rien à foutre », comme la devise d’une jeunesse qui veut vivre l’instant présent, sur les réseaux sociaux, dans le sexe et les soirées, qui se fiche bien de la politique et des trucs « prise de tête ». Le titre du film sied bien à Cassandre et à Adèle Exarchopoulos qu’on imagine semblable dans la vraie vie, fille spontanée, émotive, pas intello, qui s’attache et se détache vite. La mettant dans tous les plans, les deux réalisateurs font le portrait d’une jeune femme précaire dans sa vie professionnelle et personnelle.

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  • Madres paralelas (Pedro Almodovar)

    Où Pedro Almodovar veut-il nous emmener ? Il faut attendre une bonne demi-heure de son Madres paralelas pour commencer à le comprendre. Avant cela, il lance plusieurs fils narratifs sans qu’on saisisse comment ils vont être liés. Janis (Penelope Cruz) rencontre Arturo (Israel Elejalde) lors d’un shooting photo. Arturo aide Janis à monter un dossier pour l’exhumation d’une fosse commune datant de la Guerre Civile. Il y aurait dedans la dépouille de l’arrière-grand-père de Janis. Janis et Arturo couchent ensemble. Un enfant va naître. A la maternité Janis se lie d’amitié avec Ana (Milena Smit) qui va accoucher également. Vivant loin de son père, Ana habite chez sa mère Teresa (Aitana Sánchez-Gijón) qui souhaite lancer sa carrière et réussir dans le théâtre.

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