Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

penelope cruz

  • Madres paralelas (Pedro Almodovar)

    Où Pedro Almodovar veut-il nous emmener ? Il faut attendre une bonne demi-heure de son Madres paralelas pour commencer à le comprendre. Avant cela, il lance plusieurs fils narratifs sans qu’on saisisse comment ils vont être liés. Janis (Penelope Cruz) rencontre Arturo (Israel Elejalde) lors d’un shooting photo. Arturo aide Janis à monter un dossier pour l’exhumation d’une fosse commune datant de la Guerre Civile. Il y aurait dedans la dépouille de l’arrière-grand-père de Janis. Janis et Arturo couchent ensemble. Un enfant va naître. A la maternité Janis se lie d’amitié avec Ana (Milena Smit) qui va accoucher également. Vivant loin de son père, Ana habite chez sa mère Teresa (Aitana Sánchez-Gijón) qui souhaite lancer sa carrière et réussir dans le théâtre.

    Lire la suite

  • Douleur et gloire (Pedro Almodovar)

    A l’heure de la reconnaissance – on diffuse son film Sabor à la filmoteca de Madrid – le cinéaste Salvador Mallo (Antonio Banderas) revoit les images de son enfance et croise les personnes qui ont compté dans sa vie. Grâce à Salvador, Pedro Almodovar fait son introspection douloureuse. L’homme est seul, fatigué et hypocondriaque. Des médicaments soignent ses douleurs physiques et morales. Filmé au fond de la piscine, il est littéralement au fond du trou. Il écrit un peu mais n’a plus la force de tourner.

    Lire la suite

  • Everybody knows (Farhadi)

    Tout le monde sait (Everybody knows !) que les films d’Asghar Farhadi sont construits de la même façon. On l’avait déjà vu dans sa période iranienne, avec Une séparation ou A propos d’Elly : la structure narrative se répète, la mécanique est toujours la même ! Une grosse heure d’exposition pour décrire une société plus ou moins unie (couple, famille, amis), une rupture qui crée la confusion puis un écheveau complexes de secrets et de non-dits à démêler pour aboutir à la vérité finale.

    C’est dans le clocher d’une église espagnole que débute Everybody knows. Des plans sur une mécanique horlogère soulignent ce qui intéresse le réalisateur : ces rouages intimes et sociaux qui, dans des situations de drame exacerbé, poussent les humains à agir. Des rouages aux plans des articles de journaux évoquant un kidnapping d’enfant, découpés par un inconnu, on sait qu’un fait divers servira de mèche dramatique. Que ce soit en Iran, en France ou ailleurs, Farhadi est fasciné par la mécanique des motivations humaines.

    Lire la suite