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  • 120 battements par minute (Campillo)

    Etant né un peu avant que l’épidémie de SIDA ne se fasse dramatiquement connaître et s’étende, j’ai connu Act Up par l’intermédiaire de leurs actions. C’était toujours présenté dans les médias de façon expéditive, sous l’angle choquant, agressif, frontal. C’était de l’activisme minoritaire et ça ne se voulait pas consensuel. Maintenant le sujet, à tort sans doute, n’effraie plus tellement mais le SIDA c’était des contaminations et des morts en courbe exponentielle, c’était une cause nationale et une menace angoissante pour beaucoup. Act Up, qui existe toujours, c’est donc une partie de l’Histoire, qu’on apprécie ou pas leurs méthodes. Le film de Robin Campillo part de ce collectif-là, nous fait voir son fonctionnement, ses actions et ses dissensions pour glisser progressivement vers une histoire plus intime, plus personnelle. Est-ce que le film mérite les éloges qu’il a reçus depuis Cannes ? Je le pense sans restriction.

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  • Que dios nos perdone (Sorogoyen)

    Tout comme La colère d’un homme patient (Raul Arevalo) plus tôt dans l’année, Que dios nos perdone de Rodrigo Sorogoyen est un film de genre sans grande originalité. Le premier est un film de vengeance, celui-ci est un thriller où deux flics poursuivent un serial killer. Mais ces deux productions espagnoles ont pour elles l’efficacité dramatique et un ancrage naturaliste bien construit dans l’Espagne contemporaine. On pourra donc les revoir en VOD avec d’autant plus de plaisir qu’elles partagent en Antonio de la Torre un très bon acteur.

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  • Une vie violente (Thierry de Peretti)

    C’est parce qu’on ne connaît rien du nationalisme corse et de son histoire récente qu’on se précipite en salle pour voir Une vie violente de Thierry de Peretti. Sur une décennie, le film raconte le parcours militant et violent de Stéphane (Jean Michelangeli), jeune bourgeois qui voue sa vie à la cause nationaliste. Il y a une double promesse sur fond de saga criminelle : documenter des événements récents et une histoire particulière très mal connue, celle de la Corse, comprendre et s’identifier à une jeunesse proche de nous qui a choisi un parcours radical. Malgré son ambition et sa conclusion plutôt réussie, Une vie violente est hélas une déception.

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