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kevin costner

  • Ma vidéothèque idéale : Les Incorruptibles (Brian de Palma)

    J’ai vu ce film de Brian De Palma à sa sortie en salle en 1987. Cela m’a laissé des souvenirs spectaculaires dans une période où je découvrais le cinéma sur petit écran. Les Incorruptibles n’est sans doute pas aussi culte et baroque que Scarface, Blow out, Phantom of the Paradise ou Carrie. C’est une grosse production des studios hollywoodiens, pourvue d’un budget conséquent, de stars confirmées (Sean Connery, Robert De Niro) ou en devenir (Kevin Costner). Le scénario a été écrit par David Mamet et la musique composée par Ennio Morricone. Le film a des arguments techniques solides mais 1987 n’est pas la période la plus subtile du cinéma américain : alors que Coppola et Friedkin ont perdu de leur superbe triomphent des œuvres simplistes comme Liaison fatale, Trois hommes et un bébé et Le flic de Beverly Hills 2.

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  • Le grand jeu (Aaron Sorkin)

    Voilà un biopic réalisé par le scénariste de Steve Jobs et de The social network. Celui-ci nous raconte comment Molly Bloom (Jessica Chastain), ex-championne de ski, est devenue une organisatrice de pokers clandestins auxquels participaient célébrités, hommes d’affaires et malfrats. Son ascension, sa chute, sa rédemption. Avant d’entrer dans les détails du film, je me pose la question : qu’a fait Molly Bloom d’exceptionnel pour qu’on lui consacre 2H20 de film hollywoodien ? A-t-elle fondé un empire économique ? A-t-elle filouté des millions d’honnêtes citoyens ? Est-elle comme le Jordan Belfort du Loup de Wall Street le symbole d’un système corrompu ? Non, les enjeux de ce grand jeu ne semblent pas se situer dans la condamnation morale ou la critique d’un système. On parle ici d’un parcours personnel exceptionnel.

    Mark Zuckerberg a fondé Facebook suite à un échec amoureux. La destinée de Steve Jobs est liée à un traumatisme originel. Ici Molly Bloom, programmée pour être une championne, se réinvente en maîtresse de jeu suite à un accident qui a brisé sa carrière de skieuse. Comment un événement fondateur engendre la réussite fulgurante de personnes intellectuellement brillantes mais solitaires. Comment les capacités stratégiques, doublées d’un sens absolu du contrôle permettent à des outsiders de devenir des winners. Mais la win a un goût amer : Sorkin fait le portrait de gens à la destinée exceptionnelle mais malheureux, sans amis. Bon, d’accord le système scénaristique est connu / rodé mais est-ce que ce sont là des raisons suffisantes pour aller voir Le grand jeu ?

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