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james gray

  • Armaggedon time (James Gray)

    L’ « Armaggedon time » biblique invoqué par le candidat Ronald Reagan désigne le moment décisif du combat entre Bien et Mal. En 1980, le futur président se voyait comme le chevalier victorieux du Bien contre la décadence de l’Amérique. Mais pour le jeune Paul Graff (Banks Repeta), incarnation de James Gray adolescent, se jouait une lutte sourde pour ne pas devenir le rejeton de ce pays-là. Un pays assez féroce et raciste pour que son copain Johnny (Jaylin Webb), seul afro-américain de sa classe, soit sans cesse ramené à sa couleur de peau et à un rôle trop facile de fauteur de trouble. James Gray invoque sa jeunesse mais ne se complait nullement dans la nostalgie. L’émotion affleure plusieurs fois mais l’intime est toujours rattrapé par le politique et par l’Histoire qui se fait. Ici c’est Graff au lieu de Gray et le cinéaste n’oublie pas de citer le nom de ses grands-parents Greyzerstein qui ont fui les pogroms tsaristes pour se réfugier en Amérique. Sachant qui on est et d’où on vient, on reste sur ses gardes.

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  • The lost city of Z (James Gray)

    Décidément, je m’attendais à beaucoup mieux concernant The lost city of Z. James Gray a beau être un admirateur de Coppola, il n’arrive pas à insuffler la même puissance romanesque dans son cinéma. A part Two lovers que j’avais placé très haut – Joaquin Phoenix y est excellent – je continue à voir en James Gray un bon réalisateur mais possédant un talent de réalisation moindre que ses maîtres. The yards ou We own the night, c’était pas mal mais c’était comme du Sydney Lumet… en moins bien.

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