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  • Cinéclub : J. Edgar (Clint Eastwood)

    Avant d’aller voir Le cas Richard Jewell, je me suis intéressé à J. Edgar, le biopic sur Edgar Hoover que je n’avais pas vu à sa sortie en 2012. Le thème du héros américain a été abordé, questionné avec American Sniper et Sully. Eastwood racontait les destinées véridiques d’américains moyens devenus héros. Hoover, fondateur et directeur du FBI pendant presque 50 ans, est lui un personnage clé de l’histoire contemporaine américaine. C’est un homme réputé diabolique, tirant les ficelles, possédant des informations sur tout le monde. James Ellroy par exemple en a fait une figure centrale dans sa trilogie Underworld USA. Peut-on raisonnablement le qualifier de « héros américain » ?

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  • La cravate (Mathias Théry, Etienne Chaillou)

    Comme spectateur de documentaire au cinéma ou à la TV, on n’échappe plus à certaines formes qui sont devenus les canons du genre. Le documentaire façon Depardon, sans commentaire, parfois face caméra, capte sans arrangement visible la vérité d’un événement ou d’un personnage. A contrario, le documentaire militant, nourri d’archives, d’interviews d’experts, sert un commentaire orienté ou une démonstration politique, comme c’est le cas avec Michael Moore – jusqu’à la manipulation... Tous les soirs, sur la TNT, des reportages « exclusifs » nous livrent un récit de la réalité « comme si vous y étiez », une voix off nous guidant dans le sensationnel, décrivant des « personnages », repères faciles servant les représentations toutes faites du spectateur (l’urgentiste dévoué, le bon flic, le dealer, etc.). La cravate est un documentaire mais prend le contrepied de ces modèles. Son dispositif déroute par son originalité.

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