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  • Ma vidéothèque idéale : La Party (Blake Edwards)

    C’est en revoyant récemment La Party pour la troisième (quatrième ?) fois que je me rends compte que je connais mal la filmographie de Blake Edwards. Diamants sur canapé avec Audrey Hepburn (bien) et puis Victor Victoria et Opération jupons (bof bof dans mes souvenirs). Il y a cette série des Panthères roses, Boire et déboires, S.O.B, Elle, Le jour du vin et des roses… tant de films que je ne connais pas et qui donnent envie de mieux connaître ce spécialiste de la comédie hollywoodienne. De cette riche filmographie, La Party (1968) est cet incroyable objet comique qui me revient quand il faut citer une comédie, une vraie, qui fait rire.

    L’histoire est connue des cinéphiles. Hrundi V. Bakshi (Peter Sellers) est un comédien indien engagé sur le tournage d’un remake de Gunga Din. Il multiplie les maladresses au point de torpiller la production du film. Le producteur C.S. Divot (Gavin McLeod) contacte le patron des studios, M. Clutterbuck, afin que Bakshi soit radié d’Hollywood. Clutterbuck inscrit sans faire exprès le nom de l’acteur sur une liste d’invités à une réception qu’il donne chez lui. A l’image de ce que Bakshi a causé sur le tournage, il entraînera la fête dans une suite de catastrophes hilarantes.

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  • Quelques chroniques de l’été 2018

    Quand la paresse estivale concentre trois critiques de films en un article… ce n’est pas la température de l’océan atlantique qui a refroidi mon enthousiasme de spectateur, juste le niveau des films vus : de bons moments de cinéma mais pas grandioses. L’énergie manque pour pondre un article par film, la rentrée est dure !

    Under the silver lake de David Robert Mitchell

    Je ne connaissais pas ce réalisateur, n’ayant pas vu It follows, son précédent film, qui a l’air diablement sympathique. Au bout d’une demi-heure d’Under the silver lake, le mot qui me vient à l’esprit est « profusion ». Cette quête d’une blonde disparue (Riley Keough) par un jeune branleur (Andrew Garfield) sur les collines d’Hollywood, est pleine à ras-bord de savants mouvements de caméra, de scènes excentriques et de références cinématographiques. Celles que j’ai vues mais il y en a sans doute d’autres : Body double (De Palma) pour ses multiples filatures voyeuses, Le grand sommeil (Hawks) pour son intrigue de détective embrouillée, un peu The long goodbye (Altman) pour l’ambiance déphasée très 70s, David Lynch pour ses excès de bizarrerie mais sans le côté cauchemardesque d’Inland Empire ou de Mulholland drive. Il y a aussi des références musicales comme Nirvana ou REM – je ne me souvenais plus de l’album Monster ! – et puis des comics. Ajoutons qu’un serial-killer de chiens sévit dans le quartier, une star de TV a disparu et une femme-hibou inspire un fanzine terrifiant à un dessinateur paranoïaque. Ça part dans tous les sens et pas toujours bien !

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