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wes anderson

  • L’île aux chiens (W. Anderson)

    Il se trouve que le cinéma de Wes Anderson n’est pas apprécié ici. A part La famille Tenenbaum et Fantastic Mr Fox bien aimés à leurs sorties mais pas revus depuis, le reste de la filmographie du texan m’a toujours exaspéré. De Rushmore à The Grand Budapest Hotel en passant par La vie aquatique, ce cinéma de playmobil, dans lequel les humains sont ramenés à quelques tics, repose sur une maniaquerie décorative qui provoque plus de migraine que d’enthousiasme. On y entend de plus cette même rengaine du mâle petit génie incompris par des adultes lobotomisés. L’agacement est d’autant plus aigu que les bons acteurs (Adrian Brody, Bill Murray, Tilda Swinton,…) se bousculent chaque fois pour participer au concours du meilleur automate. On aboutit à la conclusion que tous ces moyens, tous ces effets ne nous disent rien d’intéressant ni d’émouvant et que le « génie » de Wes Anderson est celui d’un vieil enfant égocentrique, sûrement collectionneur de babioles ou de jouets vintage. Ce n’est sans doute pas un hasard si passé bien des déceptions, Fantastic Mr Fox et surtout L’île aux chiens m’ont ravi. Ces deux films sont des animations en stop motion (filmage d’objets réels en 24 images par seconde) et font ressortir quelque chose que les personnages inventés par Wes Anderson n’arrivent pas à produire in vivo : de l’humain !

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  • Wes Anderson : petit cinéma de marionnettes

    L’autre soir, j’ai regardé Moonrise kingdom de Wes Anderson, quelques semaines après avoir vu The Grand Budapest Hotel.

    J’ai toujours le même sentiment après chaque film de ce réalisateur. L’esthétique est irréprochable. Photo, musique, décor, costumes, tout cela mérite des louanges. Mais je ressors ennuyé, agacé par tous ces beaux moyens qui n’arrivent pas ou peu à m’émouvoir.

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