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david lynch

  • Dune (Denis Villeneuve vs David Lynch)

    A ce stade, l’exercice de comparaison est délicat. Alors que la version de David Lynch de 1984 dure 2H17, celle de Denis Villeneuve ne couvre que la moitié du récit et prend 2H35. Il me manque donc le second épisode qui sortira sans doute dans un an. De plus, je n’ai pas lu le roman de Frank Herbert et je n’avais en mémoire que quelques images furtives du film de Lynch avant de le revoir. Le Dune de Villeneuve me fait redécouvrir une saga futuriste, en l’an 10191, présentée comme une lutte de pouvoir entre maisons rivales. Sous le règne de l’empereur Padishah Shaddam IV, la planète Arrakis passe sous le contrôle de la maison Atréides. Leurs rivaux Harkonnen se retirent mais c’est en fait un piège qui se referme sur les Atréides. La planète est stratégique pour l’empire car elle est la seule où s’exploite l’Epice, une substance permettant d’augmenter les capacités cérébrales et de pouvoir faire de la navigation spatiale à travers l’imperium intergalactique. Celui qui consomme l’Epice voit son regard bleuir intensément.

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  • Ma vidéothèque idéale : Elephant Man (David Lynch)

    On se plaint du peu de films intéressants en cette période post-confinement mais on a la chance de découvrir Elephant Man sur grand écran, 40 ans après sa sortie. Je ne l’avais vu qu’à la TV et je mesure la chance de regarder le deuxième film de David Lynch dans une copie restaurée 4K de toute beauté, magnifiant le noir et blanc du chef opérateur Freddie Francis. Mes souvenirs se rattachaient à des moments déchirants, de pure mélodrame, mais l’histoire de John Merrick, être difforme découvert dans un cirque ambulant, est autrement plus riche et bouleversante qu’un spectaculaire tire-larme.

    L’histoire, tirée du livre biographique de Frederick Treves, est véridique. C’est en 1884 que le Dr Treves (Anthony Hopkins) découvre « l’homme éléphant », dénommé John Merrick (John Hurt) dans une foire de Londres. Il est exploité par Bytes (Freddie Jones) qui l’exhibe à un public friand de sensations bon marché. Treves est fasciné par les déformations corporelles de cet homme, et l’emprunte à Bytes pour les besoins de son séminaire d’anatomie. Mais ce qui ne devait être qu’un monstre, sans doute idiot, n’est-il pas un être humain sensible et intelligent ?

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