John Huston
La la Land (Chazelle): belle carte de visite
La la Land de Damien Chazelle fait l’objet d’une campagne de marketing rarement vue depuis des mois. Par affiches interposées, nominations pléthoriques aux oscars, critiques presse élogieuses, ce film nous est vendu comme un événement majeur du septième art. Je vois dans ce déluge promotionnel le même phénomène que pour the Artist en 2011. Alors que le film de Michel Hazanavicius était un hommage appuyé à la grande époque du muet, celui-ci célèbre un autre passé prestigieux, celui du technicolor. Il cite Minelli (Un américain à Paris), Stanley Donen (Chantons sous la pluie) et Nicholas Ray (La fureur de vivre). Et quand un réalisateur, sans doute malin, rend hommage au passé glorieux d’Hollywood, Hollywood aime beaucoup !