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  • Netflix : Blonde (Andrew Dominik)

    Après avoir visionné les 2H46 de Blonde, il m’a fallu revoir Certains l’aiment chaud, comme si la comédie délicieuse de Wilder pouvait servir d’antidote à la Marilyn d’Andrew Dominik. Était-ce vraiment ça Marilyn Monroe ? Était-ce sa vie ? Le film est une adaptation du roman éponyme de Joyce Carol Oates et on sait que l’écrivaine américaine a fictionnalisé la star américaine, ce qu’on voit à l’écran ne correspondant pas toujours à la réalité. Mais le scénario a pris un parti pris radical : la vie de Marilyn Monroe n’aura été qu’une suite de traumatismes qui ne pouvaient aboutir qu’à cette fin tragique, overdose médicamenteuse, que tout le monde a retenu.

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  • Sans filtre (Ruben Ostlund)

    C’est amusant de se dire que Cannes, le festival de cinéma le plus glamour et paillettes du monde a récompensé en bout de quinzaine un film qui fustige le capitalisme des apparences, ce fameux Sans filtre ou Triangle of Sadness du suédois Ostlund. Etait-ce un geste subversif ? Une claque aux beautiful people et aux stars multimillionnaires venus se pavaner sur la Croisette ? Se poser la question, c’est un peu y répondre. Cela fait bien longtemps que le subversif est devenu une marchandise comme une autre dans l’industrie culturelle. Je ne crois pas que Sans filtre fasse un quelconque mal au système qu’il dénonce, tout au plus lui réserve-t-il quelques traits de moquerie bien sentis mais c’est tout. L’un de ses mérites est de nous rappeler quelques films des années 70 qui l’ont peut-être inspiré. Je pense à La Grande bouffe de Marco Ferrerri (1973), film de bâfrerie riche en excrétions et à Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'été de Lina Wertmuller (1974) dont l’intrigue est ressemblante – la croisière qui tourne mal, l’île déserte qui recompose les rapports de classe…

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  • Netflix : Athena (Romain Gavras)

    C’est la première production Netflix que je chronique dans ce blog. Je ne le fais hélas pas par enthousiasme, bien au contraire. La plateforme VOD a un savoir-faire incontestable, c’est son habileté publicitaire. Dès qu’elle sort une nouveauté, on le sait et on a envie de voir. N’étant pas un fan de séries, davantage un cinéphile, je suis peu sensible à son ergonomie colorée et à sa séduction algorithmique. Je suis vieux jeu, de tendance à me précipiter sur la liste des « classiques ». Mais interpelé par une bande-annonce de style « guerre civile », j’ai opté pour Athena, réalisation de Romain Gavras, « fils de » dont Le monde est à toi m’avait bien plu.

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