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  • Cinéclub: Requiem pour un massacre (Elem Klimov)

    L’enthousiasme récent que suscite Requiem pour un massacre, film soviétique sorti en 1985, peut se mesurer à la très belle matière publiée en bonus de l’édition DVD Potemkine. Après les interviews du réalisateur et de l’acteur principal Aleksei Kravchenko, on écoute dévotement les analyses de Gaspar Noé, Bertrand Mandico mais surtout celle de Nicolas Boukhrief qui fut un des rares critiques à le célébrer lors de sa sortie en France. Boukhrief met le manque de reconnaissance du film sur le compte de son caractère potentiellement propagandiste pour les critiques français. Il n’a pas tort. Bloqué par les autorités, Klimov a attendu plus de sept ans avant de lancer son projet. Le gouvernement biélorusse a donné son aval pour qu’il serve à célébrer les 40 ans de la victoire soviétique sur les nazis.

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  • Cinéclub : Le professeur (Valerio Zurlini)

    Jamais Rimini, station balnéaire sur l’Adriatique, n’a paru si triste. Est-ce là que les italiens vont bronzer tous les étés ? Les premières images sont mornes et venteuses, la mer est agitée, les feux de l’été sont loin quand le professeur Daniele Dominici (Alain Delon) arrive en ville. Certes il n’y a pas le vide des perspectives et le temps qui se dilate comme chez Antonioni mais l’atmosphère est proche, chargée de lassitude et d’ennui. Dominici prend son poste d’enseignant en littérature pour quelques mois dans un lycée, sans entrain ni envie. Il pourrait de désintéresser de son métier s’il n’y avait dans sa classe Vanina (Sonia Petrovna), dont il ressent le désarroi et la sensibilité blessée.

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  • Westworld (saison 1 & 2)

    Je me souviens du film Westworld de Michael Crichton (1973) vu il y a quelques années : Mondwest en français. Dans un parc à thème futuriste, un cowboy humanoïde joué par Yul Brinner se met à massacrer des vacanciers. Un robot se dérègle et son « libre arbitre » de machine terrorise les humains. Malgré l’interprétation troublante et mécanique de Brinner, le film a un peu vieilli mais le concept est resté mémorable.

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