Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

senses

  • 2018: très belle année de cinéma

    2018 a été une année de cinéma riche et diverse. Il est difficile de classer par ordre des films qui ont généré des plaisirs très différents. Plaisir visuel. Plaisir du récit. Plaisir de sentir un film pertinent, sincère, en phase avec l’actualité. Plaisir régressif aussi.

    Lire la suite

  • Senses (Ryusuke Hamaguchi)

    Ryusuke Hamaguchi l’a d’abord baptisé Brides, en hommage au Husbands de Cassavetes puis ce film de 5h20 est devenu Happy Hour quand il a été présenté dans divers festivals. Il a été distribué en France sous le titre Senses et en trois films différents, comme une série. Le récit est chapitré en 5 parties correspondant aux cinq sens. Dans l’ordre, cela correspond à Toucher, Ecouter, Voir, Sentir et Goûter. C’est un programme invitant le spectateur à ouvrir ses sens, à saisir les sentiments qui traversent ses personnages au fur et à mesure qu’eux-mêmes se révèlent à soi et aux autres. Exceptionnel par sa longueur, Senses l’est aussi par sa tonalité, sa science de la mise en scène, sa densité. Il fait partie des meilleures expériences de cinéma de l’année 2018 (disons-le : le top du cinéma récent).

    Senses est centré sur quatre femmes trentenaires vivant à Kobe. Elles forment un groupe d’amies suffisamment fidèles pour partager leurs états d’âme et un peu de leur intimité. Akari (Sachie Tanaka), infirmière, revendique une sincérité absolue dans ses relations. Sakurako (Hazuki Kikuchi) est le modèle de la femme au foyer affrontant les frustrations de ce type de vie. Fumi (Maiko Mihara), travaillant dans un centre culturel, semble la plus introvertie du groupe. Jun (Rira Kawamura) est celle qui fait le lien entre toutes, par sa personnalité extravertie. Ce qui va arriver à Jun mènera chacune à l’introspection et à une remise en cause existentielle.

    Lire la suite