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lee chang dong

  • Cinéclub : Poetry (Lee Chang-dong)

    Chercher un sens à donner à un monde incompréhensible, c’est ce que j’avais noté dans ma critique de Burning, le dernier film du coréen Lee Chang-dong. A y repenser, malgré ses beautés innombrables, ce film trop sophistiqué avait gardé pour moi un côté hermétique. Il m’avait perdu dans ses méandres autant qu’il perdait son « héros ». Poetry, film de 2010, est à l’image du fleuve qui coule en son début, son récit est plus fluide mais il porte le même besoin de trouver un sens au monde. Ce besoin se fait d’autant plus prégnant que l’eau charrie le cadavre d’une adolescente suicidée. Comment peut-on mourir à cet âge-là ?

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  • Burning (Lee Chang-Dong)

    « Notre palme » proclame Télérama à propos de Burning, dénonçant ainsi le niveau consensuel et sans doute un peu faible de la compétition cannoise en 2018. En un autre temps, il est probable que ce film coréen exigeant aurait remporté la récompense car il « coche » toutes les cases du film d’auteur. Il avance à un rythme lent sur une durée de 2H28. Il ne se résume pas un genre clairement défini (thriller, drame, comédie) mais en combine plusieurs. Lui-même adaptation d’une nouvelle d'Haruki Murakami, il exhibe des références littéraires (Faulkner, Fitzgerald) ainsi que cinématographiques prestigieuses (Antonioni, Hitchcock). Il résulte un film étrange, souvent hermétique, plein de fulgurances poétiques. On pourra toujours reprocher au réalisateur coréen sa sophistication mais pour peu qu’on accepte d’embarquer dans le rythme lent de Burning, on en ressortira réjoui comme ce fut mon cas !

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