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john david washington

  • Tenet (Christopher Nolan)

    Jeu sur les différentes temporalités d’une même action (Dunkerque), distorsion du temps dans l’espace (Interstellar), temps du rêve enchâssé dans celui du réel (Inception), on mesure de film en film la dimension conceptuelle du cinéma de Christopher Nolan. C’est comme si chaque récit se présentait comme un puzzle mais avec des pièces de dimension particulière. On lui fera le reproche de complexifier des choses simples. C’est un réalisateur du système hollywoodien, pourquoi ne se contente-t-il pas de fabriquer de grosses machines efficaces et réfléchies comme le fait Denis Villeneuve par exemple ? Je l’ai dit autre part, le plaisir du concept sophistiqué allié aux standards du film d’action ne m’a pas toujours enthousiasmé chez ce cinéaste : oui à Interstellar, non à Inception. Quand le concept n’étouffe pas la dimension épique, je suis preneur.

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  • Blackkkklansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan (Spike Lee)

    Spike Lee a adapté au cinéma l’histoire vraie de Ron Stallworth, officier de police noir ayant infiltré le Ku Klux Klan en vue de combattre ses exactions racistes. L’histoire de Ron (John David Washington) se déroule à la fin des années 70 à Colorado Springs (Colorado). Il séduit au téléphone ses interlocuteurs du Klan, dont leur leader David Duke (Topher Grace) mais ce sera son collègue Flip Zimmerman (Adam Driver), blanc et juif, qui assurera l’infiltration physique de l’ « Organisation », comme ses membres l’appellent.

    Disons-le, cette intrigue est drôle et la première heure du film baigne dans une atmosphère de comédie antithétique du racisme omniprésent. Voir Ron Stallworth débiter au téléphone des horreurs avec les gens du Klan, découvrir à quel point ces types sont bêtes et méchants, notamment Felix (Jasper Paakkonen) et Ivanhoe (Paul Walter Hauser), crée une complicité effective entre le spectateur et les infiltrés. Mais le rythme est assez mou et Spike Lee a du mal à fluidifier l’ensemble d’autant qu’il faut aussi décrire l’autre côté : la frange militante noire, incarnée par la leader étudiante Patrice (Laura Harrier) que Ron tente de séduire.

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