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jean-paul belmondo

  • Jean-Paul Belmondo (1933-2021)

    Avec Jean-Paul Belmondo parti aujourd’hui, c’est une partie de mon enfance qui s’efface. Ayant grandi dans les années 80, j’en ai consommé du Bebel ! Pas le plus raffiné ni toujours le meilleur : à l’époque on se rassemblait en famille devant l’une des trois chaînes pour regarder pour la énième fois Le guignolo, L’As des as, Flic ou voyou, L’animal (avec Raquel Welsh !), Le Professionnel (musique d’Ennio Morricone) ou Les morfalous. Parmi ces films à grosses ficelles, bâtis pour lui, souvent drôles, il y en avait de plus beaux et de plus culte que je peux revoir sans hausser les épaules : Cartouche de Philippe de Broca où il joue ce voleur insaisissable qui fait tourner en bourrique les puissants, Les mariés de l’an deux de Jean-Paul Rappeneau où son personnage esquive les dangers de la Révolution Française et de la Terreur, Le magnifique de De Broca dans lequel en Bob Sinclar il parodie et ridiculise les clichés des SAS et autres espions de pacotille. Je pourrais citer aussi L’homme de Rio ou Les tribulations d’un chinois en Chine mais j’avoue ne pas avoir beaucoup vu ces deux films qui ont tant fait pour son aura.

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  • Cinéclub : la viaccia (Mauro Bolognini)

    Il y a actuellement un cycle de cinéma italien sur arte.tv qui permet de redécouvrir quelques classiques comme L’avventura d’Antonioni ou Main basse sur la ville de Rosi. Dans ce choix réjouissant, on peut trouver La viaccia ou Le mauvais chemin (1961), un bijou de mélodrame réalisé par Mauro Bolognini. D’abord assistant-réalisateur pour Luigi Zampa, ce contemporain de Fellini ne vient pas en premier quand il faut citer un maître du cinéma italien. Constellée d’adaptations d’œuvres littéraires (Moravia, Svevo, Stendhal, Dumas fils, Gautier), sa filmographie se distingue par la prépondérance de mélodrames. Avant La viaccia, je n’avais vu que le Bel Antonio avec Marcello Mastroianni, une histoire de mariage non consommé dans la bourgeoisie sicilienne, drame de l’impuissance masculine et scénario de Pierpaolo Pasolini !

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