Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Tenet (Christopher Nolan)

    Jeu sur les différentes temporalités d’une même action (Dunkerque), distorsion du temps dans l’espace (Interstellar), temps du rêve enchâssé dans celui du réel (Inception), on mesure de film en film la dimension conceptuelle du cinéma de Christopher Nolan. C’est comme si chaque récit se présentait comme un puzzle mais avec des pièces de dimension particulière. On lui fera le reproche de complexifier des choses simples. C’est un réalisateur du système hollywoodien, pourquoi ne se contente-t-il pas de fabriquer de grosses machines efficaces et réfléchies comme le fait Denis Villeneuve par exemple ? Je l’ai dit autre part, le plaisir du concept sophistiqué allié aux standards du film d’action ne m’a pas toujours enthousiasmé chez ce cinéaste : oui à Interstellar, non à Inception. Quand le concept n’étouffe pas la dimension épique, je suis preneur.

    Lire la suite

  • Light of my life (Casey Affleck)

    C’est l’histoire d’un père (Casey Affleck) et de sa fille Rag (Anna Pniowsky) survivant dans un monde post-apocalyptique. Hormis quelques survivantes dont Rag, toutes les femmes ont été éradiquées par un virus et il ne reste plus que les hommes. Héritier de la culture biblique, le cinéma américain est familier de la catastrophe et du châtiment divin. Souvenons-nous de La route (Hillcoat), de Sans aucun bruit (Krasinski) ou d’It comes at night (Shults) récemment. L’hostilité du monde produit à chaque film son lot de suspense, ses accélérations outrancières. Il faut échapper à tel fléau effrayant, humain ou surnaturel, souder le noyau familial pour protéger sa progéniture du massacre.

    Lire la suite