Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

shia labeouf

  • Borg/McEnroe (Janus Metz Pedersen)

    Un dimanche de pluie comme aujourd’hui, on peut aller au cinéma voir le très plaisant Borg/McEnroe du danois Janus Metz Pedersen comme on suivrait un bon match de tennis à la TV. Je ne crois pas au tennis comme sport de cinéma, je ne vois pas un film qui le prouverait. Le tennis, sport roi de la classe moyenne, n’a pas la force populaire ni la simplicité de la boxe. Le court plus large que le ring et l’absence de contact physique entre adversaires rend sa mise en scène plus compliquée. Pour nous rappeler la finale mythique de Wimbledon 1980 entre Borg et McEnroe, il fallait donc s’appuyer sur autre chose que l’affrontement sur le court : la fameuse opposition psychologique.

    Lire la suite

  • American honey (Andrea Arnold)

    Star (Sasha Lane), 18 ans, rencontre Jake (Shia Labeouf) et quitte sa famille sur un coup de tête. Elle rejoint ainsi un groupe de jeunes vendeurs de magazines parcourant le Midwest (Kansas, Oklahoma, Nebraska). Sous les yeux d’une cheftaine jalouse, Krystal (Ryley Keough), elle apprend à vendre quelque chose d’inutile à des gens qui n’en a pas besoin. C’est un moyen comme un autre de survivre pour des gosses pauvres mais l’ambiance est bonne. Dans le van, on boit, on fume et on déconne. Sur la route, on écoute aussi de la musique, beaucoup et de la bonne. Le film tire son nom d’un titre du groupe de country Lady Antebellum. La chanson a eu du succès aux USA en 2010, suffisamment pour être reprise lors d’une séquence du film emprunte de nostalgie. L’américaine « pure sucre » tel que c’est traduit représente une figure d’innocence à laquelle on se réfère, stable et libre à la fois. Dans ce road trip mettant en scène de jeunes gens pauvres, la musique est primordiale et sonne toujours juste. Que ce soit ce hip hop sudiste (« trap ») qui célèbre le fric et la débrouille ou ce tube de Rihanna qui semble écrit pour Star et Jake (We found love in a hopeless place), les chansons sont en phase avec les valeurs d’une jeunesse nomade et marginalisée, qui prend le plaisir là où elle le peut.

    Lire la suite