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olivia cooke

  • Ready player one (Spielberg)

    Le Steven Spielberg qui pontifie sur les grandeurs de la démocratie américaine n’est pas trop ma tasse de thé. Ses américains optimistes et fiers de leur « grand » pays m’ennuient. Je baille à chaque fois que j’aperçois les bajoues satisfaites du bon Tom Hanks. Le Pont des espions ou Pentagon papers sont plaisants à voir, bien réalisés mais lisses, consensuels. Ce sont des films qui ne se débattent pas : à part les extrémistes, tout le monde est pour la démocratie, la liberté, l’accès à l’information… et quand on sait que l’Amérique est naturellement bonne, généreuse, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

    Il y a deux Spielberg qui m’intéressent particulièrement : celui des fables sombres comme Minority Report, La guerre des mondes ou A.I. Artificial Intelligence (qui aurait pu être un chef-d’œuvre si sa fin n’était si larmoyante !), celui des films d’aventures virevoltants comme Les aventures de Tintin, les premiers Indiana Jones ou ce Ready player one. Il y en a un adulte, inquiet de l’avenir et du monde qu’on nous prépare, un autre qui nous entraîne dans ses rêves épiques de petit garçon. Dans ces deux registres, le robinet à guimauve est fermé et le réalisateur s’acquitte avec brio des séquences d’action.

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