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federico fellini

  • Ma vidéothèque idéale : Les Nuits de Cabiria (Federico Fellini)

    Si on veut découvrir le « Maestro » Fellini, il faut peut-être commencer par un film plus facile que les conceptuels Huit et demi ou La Dolce vita, par exemple un film témoignant d’une forte empathie avec son personnage principal. De Fellini, je préfèrerai toujours Les Vitelloni (1953) et Les nuits de Cabiria (1958) qui m’enthousiasme à chaque vision. L’empathie en question doit beaucoup à Giulietta Masina qui a créé ce personnage original de prostituée qui se fait constamment avoir par la vie. La première séquence révèle l’essence du personnage. Cabiria gambade au bras d’un homme. Les deux corps filmés de loin miment l’amour et la romance de façon comique. La jeune femme et son amant Giorgio se tournent autour jusqu’à atteindre la rive du Tibre. Elle fait tournoyer son sac à main au-dessus de lui. On devine soudain qu’il va se passer quelque chose. Plouf ! Elle se fait balancer à l’eau par le type et manque de se noyer ! Giorgio est parti avec les sous. C’est l’histoire de sa vie qui est résumée dans cette séquence d’ouverture . Cabiria, dont on apprend qu’elle est prostituée est passée en une seconde de la félicité au malheur. Sa vie suivra donc cette alternance d’illusions et de désillusions sans qu’elle y puisse grand-chose.

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