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  • Cinéclub : Poetry (Lee Chang-dong)

    Chercher un sens à donner à un monde incompréhensible, c’est ce que j’avais noté dans ma critique de Burning, le dernier film du coréen Lee Chang-dong. A y repenser, malgré ses beautés innombrables, ce film trop sophistiqué avait gardé pour moi un côté hermétique. Il m’avait perdu dans ses méandres autant qu’il perdait son « héros ». Poetry, film de 2010, est à l’image du fleuve qui coule en son début, son récit est plus fluide mais il porte le même besoin de trouver un sens au monde. Ce besoin se fait d’autant plus prégnant que l’eau charrie le cadavre d’une adolescente suicidée. Comment peut-on mourir à cet âge-là ?

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  • Cinéclub : L’ange de la vengeance (Abel Ferrara)

    L’Abel Ferrara que je connais très imparfaitement est ce cinéaste new yorkais fréquentant les festivals au bras d’Asia Argento ou Béatrice Dalle, révéré pour The King of New York, Bad Lieutenant ou Nos funérailles. Ce n’est pas usurpé : Bad Lieutenant me procure à chaque vision une dose de stupéfaction, merci Harvey Keitel. La drogue, la noirceur, la rédemption, l’imagerie catholique, d’accord mais Ferrara c’est presque une trentaine de films depuis 1976. Son premier long métrage est un film X (9 Lives of a wet pussy), son deuxième (The driller killer) est considéré comme un mélange de comédie et de slasher movie. Le troisième est cet Ange de la vengeance, petit objet fascinant d’1H17 qui synthétise parfaitement le côté impur de ce cinéaste à mi-chemin entre série B violente, réalisme et flashs esthétiques.

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