Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • The Brutalist (Brady Corbet)

    The Brutalist n’est pas à proprement parler une saga sur l’architecture brutaliste aux Etats-Unis et ce n’est surtout pas une success story. Avant de découvrir ce film de Brady Corbet, acteur dont c’est le troisième long métrage, je m’imaginais à tort une fresque cinématographique aux images monumentales, décrivant comment Lazlo Toth (Adrien Brody) émigre aux Etats-Unis et parvient par son talent à devenir un architecte majeur dans son pays d’adoption. Abandonnant une Europe dévastée et traumatisée par le nazisme, repartant de zéro, il parviendrait non sans peine à surmonter le racisme latent vis-à-vis des immigrés juifs hongrois. Trop biberonné au genre du biopic et à un certain optimisme du cinéma américain, je m’étais trompé. La première séquence du film est un avertissement au spectateur. Sur une musique assourdissante, Lazlo s’extrait d’une obscurité chaotique, la caméra accompagne son corps dans un mouvement de foule dont on a du mal à deviner où il se situe. Il émerge enfin dans la lumière, sur le pont d’un bateau et l’Amérique se présente à lui par une vue inversée de la Statue de la Liberté. C’est certes un mouvement d’ascension, depuis la cale jusqu’à l’air libre mais cette statue tête en bas n’est pas un bon présage.

    Lire la suite

  • Cinéclub : Soleil vert (Richard Fleischer)

    J’ai beaucoup d’affection pour la filmographie éclectique de Richard Fleischer. Même si tout n’est pas formidable, on parle d’un réalisateur hollywoodien à l’aise avec le film noir (Les inconnus dans la ville), le film d’aventures à costumes (Les Vikings), le thriller (L’étrangleur de Boston, Terreur aveugle), la reconstitution de guerre (Tora ! Tora ! Tora !), le drame sudiste (Mandingo) ou la chronique policière (Les flics ne dorment pas la nuit). Parmi une soixantaine de réalisations, Soleil vert (Soylent green) résonne de toute son originalité encore aujourd’hui, tout en restant une œuvre marquée par l’époque de sa réalisation, les années 70. Notons que le film est assez librement inspiré du roman Make room! Make room! (1966) de l'écrivain américain Harry Harrison et qu’il est réputé meilleur que ce dernier.

    Lire la suite